PORTRAIT
Bernard Guillitte n'a pas hésité longtemps avant de se lancer en politique.
Le voilà à peine majeur qu'il fonce tête baissée dans l'aventure et s’engage en politique, au sein du PRL, pour ensuite s’investir pour la création d’une section locale des jeunes libéraux.
Rapidement ce sont les premières élections communales, à 23 ans, en compagnie d'autres jeunes de son âge également motivés et passionnés que sont Denis Mathen, Jean-Marc Van Espen, Alain Detry et Marc Bruyr. Chacun ont menés depuis, soit une carrière politique d'exception, soit une vie professionnelle épanouie.
"C'est un choix personnel qui m'a principalement poussé à être un acteur de Namur au sein du PRL. En effet, l'idéologie libérale défendue m'a notamment séduite", explique celui qui est aujourd'hui Conseiller communal du Mouvement Réformateur.
Au delà de ses engagements beaucoup l’ont vu s’impliquer dans le tissus associatif namurois et particulièrement dans l’organisation des Fêtes de Wallonie où il fut Secrétaire général et Trésorier du Comité Central de Wallonie ou encore à la Présidence du Groupement des Acteurs Urbains (GAU) mais aussi à la Présidence de la SONEFA. "Je préfère m'investir dans les différentes associations à la mise sur pieds d'un ou de plusieurs projets que de m'afficher comme consommateur de l'événement!", confie-t-il.
Il ajoute également «C’est un peu un leitmotiv chez moi que de m’impliquer au sein des associations ou des manifestations pour lesquelles j’ai une inclination ou un intérêt. Je préfère être acteur de la société qu’être consommateur.»
Son engagement syndical au sein du Syndicat Libre de la Fonction Publique pour lequel il a été durant dix ans secrétaire provincial pour l’ensemble des pouvoirs locaux est également de la même veine.
En sa qualité de Chef de cabinet de Philippe BULTOT mais également précédemment de Jacky MATHY, José PAULET ou encore de Georges SEVRIN, il est également un fin connaisseur de la politique provinciale.
Nombreux sont les groupes d’enfants ou encore d’adultes qui ont visité avec lui le Palais provincial et suivi ses explications sur le rôle des provinces.
Il a été Conseiller communal entre le 18 février 2004 et le 2 décembre 2024. Il a exercé la charge de chef de Groupe du MR namurois de février 2007 à son installation comme Echevin de l'Environnement et des Espaces verts de la Ville de Namur le 8 septembre 2016.
A l'issue des élections du 13 octobre 2024, il n'a pas été réélu Conseiller communal.
Professionnellement, après avoir été durant 6 ans Chef de cabinet de la Présidence du Conseil provincial de Namur, il est désormais le Directeur ff de l’École Provinciale d'Administration et de Pédagogie de la Province de Namur.
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Ils parlent de lui :
Maxime Prévot, Bourgmestre, le 12 novembre 2024
Ce n’est qu’une petite année après René, le 18 février 2004 – il y a plus de 20 ans maintenant – que Bernard a pu jouir du privilège de représenter les Namurois dans cette enceinte.
Mandataire assidu au conseil comme dans nos diverses Commissions, il a toujours développé un sens aiguisé de l’analyse, de la précision administrative et de la défense de la cohérence.
Il eut l’occasion, presque 2 ans durant, de 2016 à 2018, d’endosser la charge d’Echevin de la propreté publique et des espaces verts à la lourde succession d’Alain Detry. J’avais déjà pu souligner tes qualités en 2018, lorsque les circonstances ne te permirent plus de rester au Collège. Ces qualités sont toujours indemnes 6 ans plus tard. On doit à Bernard une grande dévotion à ses dossiers. Il contribua à mettre en place le premier réseau pilote de conteneurs enterrés. Il permit d’acquérir et installer les premières toilettes publiques du centre-ville. Il mit l’accent sur la propreté et la salubrité publique via différents axes et, non pas de manière anecdotique, par une sensibilisation du monde estudiantin. Le projet Kitkot est ainsi né. Tu initias aussi les premières démarches pour des Fêtes de Wallonie zéro déchets et zéro gobelets jetables. Un pied à la Ville et l’autre à la Province, nul doute que tu y trouveras aussi motif à poursuivre ton engagement politique autrement.
Merci sincèrement, Bernard.
Maxime Prévot, Bourgmestre, le 15 novembre 2018
Toujours conseiller mais non renouvelé par ses instances de parti au sein du futur Collège communal
Cher Bernard, jusqu’au bout tu mets un point d’honneur à assumer tes responsabilités. Malgré la légitime déception qui a suivi la décision de tes instances de parti, tu restes présent sur le terrain et engagé dans tes dossiers, alors que tu aurais pu lever le pied en raison de ta tristesse de ne pas poursuivre tes chantiers impulsés à la tête de la Propreté publique et des Espaces verts. Tu as même accepté de partager avec nous et les deux jeunes Charlotte désignées récemment, l’intégralité de notre récente mise au vert pour, notamment, veiller au grain des arbitrages budgétaires et prodiguer tes conseils avisés aux deux dames qui se partageront désormais ta charge.
Cela, c’est la patte des Grands Hommes. Chapeau à toi. Je ne dis pas cela pour cibler a contrario Arnaud, car chacun comprend bien que réaliser pareil exercice aurait été humainement délicat pour n’importe lequel d’entre nous dès lors que le couperet n’était pour ta part tombé que moins de 48h avant cette mise au vert.
Bernard, tu as dès le départ eu un challenge tout particulier à relever lors de ton entrée au Collège. Remplacer Alain Detry. Je ne vais pas dire : faire oublier Alain Detry, car on n’oublie pas un personnage comme celui-là. Mais tu as dû faire ton trou, marquer de ton empreinte les actions de la ville, en succédant à une forte personnalité ayant été près de 18 ans à la tête du département dont tu héritais. Ta connaissance des dossiers, ton entregent pour dire les choses avec clarté, parfois fermeté, toujours de manière argumentée, t’auront permis d’obtenir des moyens et des avancées conséquentes pour lutter contre l’un des plus grands fléaux de la gestion locale : la malpropreté de ceux qui vivent, transitent ou partagent notre territoire. Tu nous as permis de prendre conscience de l’avancée de la province en matière de dématérialisation des dossiers et, par effet miroir, du chemin qu’il nous reste encore à parcourir.
Sérieux dans ta gestion, au taquet sur les réseaux sociaux, très réactif aux interpellations citoyennes pour y répondre dans les meilleurs délais, convivial à souhait au Collège ou en petit comité, ardent défenseur de tes ouvriers et du personnel dont tu avais la charge, intéressé par les matières du personnel, ta plus-value à notre action collective aura été incontestable.
C’est évidemment avec tristesse que nous actons ton départ de notre Collège. Bien sûr, il nous appartient de respecter le choix de ton parti et de souhaiter chaleureusement la bienvenue à Charlotte Deborsu qui te succèdera et qui, j’en suis certain, pourra s’appuyer sur tes bons conseils. Mais elle comprendra qu’après plusieurs années de collaboration, nous avons un sacré pincement au cœur…pardon, un pincement au cœur – pour ne pas utiliser le mot sacré qui te fait parfois dresser les poils ;-) – à l’heure de devoir saluer ton travail.
C’est un collègue et ami qui nous quitte, bien que pas vraiment car tu siégeras toujours au conseil et reste donc impliqué dans l’équipe de cette tripartite à laquelle tu auras beaucoup donné et à laquelle il te sera loisible de continuer d’apporter un soutien de poids et de choix au service des Namurois.
Merci Bernard pour ta personnalité, ton humanité et ton élégance.
Xavier Gérard, Chef de groupe MR, le 8 septembre 2016
Mesdames Messieurs les membres du Collège,
Mesdames Messieurs les conseillers, chers collègues,
Nous ne pouvions pas laisser s’en aller notre chef de groupe sans lui adresser quelques mots, tant pour le féliciter pour sa promotion que pour l’encourager dans ses futures fonctions.
Cher Bernard, plus de 12 ans après être entré au Conseil et plus de 9 années passées en tant que chef de groupe te voilà donc de l’autre côté du miroir. Nous tenons à te remercier pour la patience et la rigueur dont tu as su faire preuve durant toutes ces réunions où, inlassablement, tu nous as commenté point par point et, explications à l’appui, les ordres du jour du Conseil communal !
En point d’orgue d’un travail quotidien au service du Conseil et des namurois, je me dois de rappeler le combat mené pour la neutralité de notre service public en interdisant le port des signes convictionnels, combat d’avant-garde et toujours plus d’actualité aujourd’hui.
Mais Bernard Guillitte c’est aussi LE geek du Conseil communal : le conseiller présent sur le plus de réseaux sociaux, le seul sauf erreur de ma part à avoir développé une boite à idées virtuelle accessible à tous (son scoopit). Cela témoigne de l’attention que tu as porté et que tu portes encore au défi du numérique et de l’expertise que tu pourras certainement apporter au sein du Collège.
Bernard aura aussi été le porte-parole du MR sur les projets politiques d’envergures de ces dernières années, ne manquant pas de rappeler la position de notre groupe dans les dossiers du centre commercial, du schéma de structure, etc…
Il aura aussi dû gérer les mouvements de son Mouvement auprès du secrétariat général !
Vous l’aurez remarqué, Bernard a fondu ces derniers mois comme neige au soleil…comme l’ont fait avant lui d’autres politiques d’envergure comme Bart de Wever ou François Hollande. Gageons qu’il se tiendra à l’écart des dérives populistes du premier et des enchaînements de ratés du second.
Mais cette transformation physique est avant tout une preuve d’une qualité de l’homme : sa volonté. Et ce sera sans conteste un acquis important pour les mois à venir.
Bernard, tu récupères dès demain un portefeuille délicat et important pour le quotidien des habitants de notre commune. La propreté publique est un véritable enjeu pour le visage de notre Ville. Nous comptons sur toi pour traquer ces incivilités et leurs auteurs qui à chaque initiative barakie poignardent le portait de Namur. Tu pourras t’appuyer sur la nouvelle cellule de sanctionnateurs, matière que tu connais pour l’avoir supervisée avec ta casquette provinciale.
Tu vas également devoir apprécier la démarche environnementaliste et continuer le travail d’Alain qui aimait à prouver que les écologistes n’ont pas le monopole du vert.
Tu pourras compter sur nous pour appuyer le nécessaire effort de pédagogie autour de la verdurisation des espaces publics qui est l’inéluctable finalité de démarches imposées aux pouvoirs publics afin de supprimer l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Après les commerces en tant que président de GAU, les langes de la SONEFA te voici à présent dans la ruche du Collège.